MANUEL DE CIVILIT� POUR LES PETITES FILLES
� l'usage des maisons d'�ducation

Pierre Lou�s

GLOSSAIRE

Nous avons jug� mutile d'expliquer les mots : con, fente, moniche, motte, pine, queue, bitte, couille, foutre (verbe) foutre (subst.), bander, branler, sucer, l�cher, pomper, baiser, piner, enfiler, enconner, enculer, d�charger, godmich�, gougnotte, gousse, soixante-neuf, minette, mimi, putain, bordel.

Ces mots sont familiers � toutes les petites filles.

� LA CHAMBRE

Si l'on vous surprend toute nue, mettez pudiquement une main sur votre visage et l'autre sur votre con ; mais ne faites pas de pied de nez avec la premi�re et ne vous branlez pas avec la seconde.

Ne pissez pas dans le calorif�re, allez aux W.-C.

Ne suspendez pas de godmich� au b�nitier de votre lit. Ces instruments-l� se mettent sous le traversin.

� LA MAISON

Ne vous mettez pas au balcon pour cracher sur les passants ; surtout si vous avez du foutre dans la bouche.

Ne pissez pas sur la plus haute marche de l'escalier pour faire des cascades.

Ne fourrez pas un godmich� dans la bouche d'un petit b�b� pour lui faire t�ter le lait qui reste dans les couilles de caoutchouc, quand vous n'�tes pas tout � fait s�re que votre gougnotte n'a pas la v�role.

� L'OFFICE

Quand vous vous �tes servie d'une banane pour vous amuser toute seule ou pour faire jouir la femme de chambre, ne remettez pas la banane dans la jatte sans l'avoir soigneusement essuy�e.

Ne branlez pas tous vos petits amis dans une carafe de citronnade, m�me si cette boisson vous para�t meilleure additionn�e de foutre frais. Les invit�s de monsieur votre p�re ne partagent peut-�tre pas votre go�t.

Si vous videz subrepticement la moiti� d'une bouteille de champagne, ne pissez pas dedans pour la remplir.

Ne sugg�rez pas au serveur de faire l'amour dans le cul d'une poularde cuite, sans vous �tes assur�e par vous-m�me que le serveur n'est pas malade.

Ne faites pas caca dans la cr�me au chocolat, m�me si, �tant priv�e de dessert, vous �tes s�re de n'en pas manger.

� TABLE

Si l'on vous demande ce que vous buvez � vos repas, ne r�pondez pas : � Je ne bois que du foutre. ï¿½

Ne faites pas aller et venir une asperge dans votre bouche en regardant languissamment le jeune homme que vous voulez s�duire.

Ne faites pas minette � un abricot fendu en clignant de l'oeil vers la tribade la plus c�l�bre de la soci�t�.

Ne prenez pas deux mandarines pour faire des couilles � une banane.

Si vous branlez votre voisin dans sa serviette, faites-le si discr�tement que nul ne s'en aper�oive.

Si votre gougnotte ordinaire est plac�e en face de vous, ne lui faites pas de sc�ne de jalousie � travers la table.

Quand une grande personne raconte une histoire leste que les petites ne doivent pas comprendre, ne vous mettez pas � pousser des cris inarticul�s comme une petite fille qui d�charge, m�me si l'histoire vous excite au plus haut point.

Si vous trouvez un cheveu suspect dans votre potage, ne dites pas : � Chic, un poil du cul ! ï¿½

Ne cachez pas un godmich� dans la jatte de fruits pour faire rire les jeunes filles � l'heure du dessert.

Quand on vous servira des bananes, ne mettez pas la plus grosse dans votre poche. Cela ferait sourire les messieurs, et peut-�tre m�me les jeunes filles.

Si vous �tes encore impub�re, ne vous �crasez pas une poign�e de fraises entre les jambes pour aller ensuite montrer � tout le monde que vous avez vos r�gles.

II est du dernier mauvais go�t de glisser un godmich� sous la serviette d'une jeune fille � la place de son petit pain.

JEUX ET R�CR�ATIONS

Ne demandez jamais � une dame la permission d'aller jouir avec sa fille. Dites � jouer ï¿½, qui est plus d�cent.

N'invitez pas vos jeunes amies � p�cher des petits poissons de foutre dans le bidet de madame votre m�re quand vous jouez � la d�nette.

Pour tirer � la courte-paille, ne demandez pas � une jeune fille de se couper cinq ou six poils, surtout si vous savez qu'elle n'en a pas un.

Si vous jouez au doigt mouill�, ne le mouillez pas entre vos cuisses, � moins que vous ne soyez dans l'intimit�.

Si vous proposez de jouer � � montre-moi ta pine, tu verras mon cul ï¿½, assurez-vous d'abord que les grandes personnes ne vous surveillent pas.

De m�me quand vous jouez � ï¿½ celle qui pisse le plus loin possible ï¿½, surtout si vous prenez des petits gar�ons comme arbitres.

De m�me si vous jouez � ï¿½ l'accouchement ï¿½ avec une petite poup�e de porcelaine dans le con.

De m�me encore quand vous jouez � celle � qui fera la plus grande salet� ï¿½. C'est le jeu favori des petites filles ; mais les parents ne l'approuvent jamais.

� la main chaude, si vous �tes � genoux devant un jeune homme, ne lui sucez pas la queue, vous ne pourriez pas r�pondre aux questions du jeu.

Se mettre du miel entre les jambes pour se faire l�cher par un petit chien, c'est permis � la rigueur, mais il est inutile de le lui rendre.

Ne masturbez jamais un jeune homme par la fen�tre. On ne sait jamais sur qui cela peut tomber.

Ne sautez pas � cheval sur le cou d'un monsieur quand vous n'avez pas de pantalon ferm�. Pour peu que vous soyez excit�e, vous tacheriez le col de sa redingote.

Relever ses jupes, s'asseoir sur une quille debout, la faire entrer o� vous savez, et s'enfuir avec en la tenant par la seule force du � casse-noisettes ï¿½, c'est un exercice des plus ind�cents, qu'une jeune fille bien �lev�e ne doit pas imiter, m�me quand elle l'a vu faire avec un succ�s d'estime.

Si vous jouez � au bordel ï¿½ avec plusieurs petites filles, ne vous charbonnez pas le ventre et les cuisses pour faire le r�le de la n�gresse.

Si vous jouez � ï¿½ la putain ï¿½ avec quelques petits gar�ons, n'empruntez pas vingt-cinq morpions � la fille du jardinier pour vous faire un vrai con de pierreuse.

En jouant � cache-cache, si vous vous trouvez seule avec une jeune fille dans une cachette imp�n�trable, branlez votre compagne ; c'est l'usage. Et si elle fait des mani�res, branlez-vous devant elle pour l'encourager.

Si vous faites de l'�quitation aupr�s d'un beau cavalier et si la selle vous prouve tout � coup une �motion d�bordante, vous pouvez soupirer : � Ah !... ah !... ï¿½ pourvu que vous ajoutiez tout de suite : � C'est pour vous que je le fais, monsieur. ï¿½

En jouant � colin-maillard, ne fouillez pas sous les jupes de votre capture en disant que vous allez la reconna�tre tout de suite. Cela la compromettrait beaucoup.

Lorsqu'on propose de jouer � � chat coup� ï¿½ ou � � chat perch� ï¿½, ne vous mettez pas � rire. Toute plaisanterie l�-dessus serait du genre facile.

EN CLASSE

Ne dessinez pas au tableau noir les parties sexuelles de la ma�tresse surtout si elle vous les a montr�es confidentiellement.

Quand vous venez de vous branler sous le pupitre, n'essuyez pas votre doigt mouill� dans les cheveux de votre voisine, � moins qu'elle vous en prie.

Si vous trouvez plus commode d'aller vous masturber aux water-closets, demandez simplement � sortir : ne dites pas pourquoi.

Si l'on vous demande ce que c'�tait que Pomp�e, ne r�pondez pas : � ï¿½a devrait �tre une pine ï¿½ ; et si l'on vous demande quel personnage historique vous auriez voulu �tre, ne dites pas en clignant de l'oeil : � Je voudrais toujours �tre Pers�e. ï¿½ Ce genre de fac�ties ferait rire vos camarades mais ne ferait pas rire la ma�tresse.

Ne dites pas que la mer Rouge est ainsi nomm�e parce qu'elle a la forme d'un con ; ni que la Floride est la pine de l'Am�rique ; ni que la Jungfrau ne m�rite plus son nom depuis que les alpinistes montent dessus. Ce seraient des observations ing�nieuses, mais d�plac�es dans la bouche d'une enfant.

Ne mouillez pas votre pouce dans votre bouche ou dans votre con pour tourner les pages.

Si l'on vous dit que l'homme se distingue du singe en ce qu'il n'a pas de queue, ne protestez pas qu'il en a une.

Parmi les principaux verbes de la quatri�me conjugaison, il est inutile de citer foutre, je fous, je foutais, je foutrai, que je foutisse, foutant, foutu. La conjugaison de ce verbe est int�ressante mais on vous grondera plut�t de la conna�tre que de l'ignorer.

Si l'addition qu'on vous donne � faire produit le nombre 69, ne vous roulez pas de rire comme une petite imb�cile.

Si votre professeur vous demande une plume, ne feignez pas de croire qu'il vous prie de lui sucer la queue.

Dans les petits th�mes anglais de la premi�re ann�e, on trouve parfois des phrases na�ves : � J'ai un joli petit chat. Tu as un gros bouton. II ou elle aime les langues. Ma soeur a un bon casse-noisettes. Voulez-vous une feuille de rose ? Le hussard a tir� deux coups. Je cherche les haricots de mes gousses. Le maquereau a une belle queue. Mon fr�re a des grues et mon p�re des vaches. ï¿½ Ne vous avisez pas de traduire : � I have a pretty little cunt. You have a big clito. She likes to be tongued, etc. ï¿½

Si votre ma�tresse vous emm�ne dans sa chambre et vous prend entre ses bras avec un trouble extr�me, relevez vos jupes sans affectation et guidez sa main h�sitante. Cela la soulagera d'un grand poids.

N'abordez pas le premier jour une grande �l�ve en lui demandant si elle se branle : 1� Parce que la question est inutile : elle se branle certainement. 2� Parce qu'elle pourrait �tre tent�e de mentir. Emmenez-la secr�tement au fond du jardin et livrez-vous devant elle � vos petites habitudes. Votre exemple lui fera honte de sa dissimulation.

Si l'une de vos a�n�es se moque de votre jeune �ge parce qu'elle a de jolis poils et que vous �tes lisse comme la main, ne la traitez pas d'ours velu, d'Absalon, ni de femme � barbe : mais tirez une le�on de la petite col�re que vous ressentirez et souvenez-vous d'�tre modeste quand vous aurez la motte fournie.

CADEAUX

Si vous portez dans un m�daillon une petite boucle de poils blonds coup�e au cul de votre gougnotte, dites plut�t que ce sont des cheveux.

N'offrez jamais de godmich� � une femme mari�e, � moins qu'elle ne vous ait fait elle-m�me la confidence de ses infortunes.

Si vous pr�sentez un crayon � coulisse, ne mettez pas vos yeux �galement en coulisse, en faisant manoeuvrer le porte-mine avec fr�n�sie dans sa gaine.

Le plus joli cadeau que puisse faire une petite fille, c'est un pucelage. Comme celui de devant ne peut se donner qu'une fois, donnez cent fois celui de derri�re et vous ferez cent politesses.

Si une amie vous donne une bague, mettez-la au doigt dont vous vous servez habituellement pendant vos solitudes voluptueuses. C'est une attention d�licate.

Si vous donnez un porte-plume de forme ob�se � une petite na�ve, apprenez-lui � s'en servir, ou ce serait un cadeau perdu.

AU BAL

R�gle sans exceptions : N'empoignez jamais la pine d'un danseur qui ne bande pas encore pour vous. Un rapide coup d'oeil vers son pantalon vous d�tournera de gaffer.

Si vous jouissez en valsant, dites-le tout bas, ne le criez pas.

Si vous voyez une tache sur la robe d'une jeune fille, ne lui demandez pas si c'est du foutre.

Tout danseur qui vous met sa pine dans la main entend garder � cette galanterie un caract�re confidentiel. N'appelez pas tout le monde pour montrer ce que vous tenez.

Lorsqu'un monsieur, derri�re un meuble, vous d�charge dans la main, il vaut mieux vous sucer les doigts que de demander une serviette.

Une jeune fille bien �lev�e ne pisse pas dans le piano.

EN VISITE

Remettez vos gants avant d'entrer, si vous vous �tes branl�e dans l'ascenseur.

Quand la ma�tresse de maison se penche pour vous embrasser, ne lui fourrez pas la langue dans la bouche. Cela ne se fait pas devant t�moins.

Dites : � Bonjour, madame, comment allez-vous ? ï¿½ mais ne demandez jamais � une femme mari�e : � Vous a-t-on bien bais�e la nuit derni�re ? ï¿½ parce que le plus souvent elle n'aurait rien � dire.

Dans un salon collet mont�, ne prenez jamais le mouchoir d'un monsieur pour vous essuyer les parties honteuses, m�me si vous mouillez pour lui.

Si l'une des visiteuses vous pla�t, vous pouvez lui sourire � la d�rob�e ; mais ne faites pas vibrer votre langue dans votre bouche en for�ant l'�clat de votre oeil : ce serait exprimer trop nettement une proposition qu'il vaut mieux sous-entendre.

� la personne qui vous fait admirer une rose, ne dites pas : � Elle ressemble au con de Mme X... ï¿½ Ce serait un compliment, mais de ceux qu'il faut garder pour l'intimit�.

Si une dame modeste vous dit : � Mon fils travaille moins bien que votre fr�re ï¿½, ne r�pondez pas : � Oui, mais son foutre est meilleur. ï¿½ Les �loges de ce genre-l� ne font aucun plaisir � une m�re chr�tienne.

Si vous voyez une trace vermeille � la moustache d'un jeune homme, ne lui dites pas devant tout le monde : � Mme X... a donc ses affaires ? ï¿½ Il y aurait un silence g�nant.

Ne demandez jamais � une trag�dienne o� elle a pass� ses ann�es de bordel. Renseignez-vous aupr�s de ses amies.

Si l'on vous dit que vous �tes un � vrai gar�on ï¿½, ne montrez pas votre con pour prouver le contraire.

Dire � une jeune dame qu'elle a de beaux cheveux blonds, c'est aimable ; mais lui demander tout haut si elle a les poils de la m�me couleur, c'est indiscret.

Si une dame refuse de s'asseoir, ne lui donnez pas de conseils sur le danger de se faire enculer par les maladroits.

Si vous �tes assise sur le coin d'une chaise, ne vous remuez pas trop d'avant en arri�re. Cela vous donnerait des distractions.

Si le monsieur qui parle � votre m�re se met � bander dans son pantalon, ne le faites pas remarquer tout haut.

Il faut toujours dire la v�rit� ; mais quand votre m�re re�oit au salon, vous appelle et vous demande ce que vous faisiez, ne r�pondez pas : � Je me branlais, maman ï¿½, m�me si c'est rigoureusement vrai.

SUPERSTITIONS

On prend les hommes en leur mettant un grain de sel sur le bout de la queue, puis en leur su�ant la queue jusqu'� ce que le sel soit fondu.

Le vendredi �tant le jour de V�nus n'a aucune mauvaise influence sur les rendez-vous d'amour. Bien au contraire.

Si vous �tes treize � faire l'amour sur le m�me lit, n'envoyez pas votre plus jeune amie se branler toute seule � la petite table. Faites plut�t monter la fille de la concierge pour faire la quatorzi�me.

De m�me si un amant tire treize coups avec vous en une nuit, ne le laissez pas se lever qu'il n'ait d�charg� pour la quatorzi�me fois.

Si une jeune fille brune vous dit : � Les brunes viennent au monde par le con et les blondes par le trou du cul ï¿½, vous pouvez r�pondre hardiment que c'est un faux bruit. Si vous �tes blonde, vous pouvez m�me ajouter une gifle.

Quand vous aurez perdu votre pucelage, ne vous adressez pas � saint Antoine de Padoue pour le retrouver. Saint Antoine de Th�ba�de a beaucoup m�dit� sur les questions sexuelles ; mais son homonyme ne s'y compla�t pas.

Ne vous attachez pas un petit cochon d'or dans les poils du con pour porter bonheur � ce qu'ils environnent. Les messieurs qui vous trousseraient pourraient rire de cette enseigne.

Dans le ch�teau o� vos parents re�oivent, ne buvez pas l'eau de bidet de toutes les jeunes filles pour conna�tre leurs pens�es.

Avant de recevoir un godmich� dans le cul, n'exigez pas que l'instrument soit b�ni par l'archev�que. Certains pr�lats s'y refuseraient.

� L'�GLISE

Une petite fille qui s'�veille doit avoir compl�tement fini de se branler lorsqu'elle commence sa pri�re.

Si vous ne vous �tes pas assez branl�e le matin, ne vous finissez pas � la messe.

Ne suivez pas l'office sur un exemplaire de Gamiani, surtout s'il est illustr�.

N'arrachez jamais un bouton de culotte � votre voisin au moment de le donner � la qu�te. Faites-le avant d'entrer.

� Les personnes qui conna�traient des emp�chements � ce mariage sont oblig�es de nous en avertir ï¿½, dit le pr�tre. Mais c'est une simple formule. Ne vous levez pas � ces mots pour r�v�ler des confidences.

Quand vous �tes aupr�s d'une dame qui s'agenouille en creusant les reins, ne lui demandez pas si cette position lui rappelle des souvenirs tendres.

Au cat�chisme, si le jeune vicaire vous demande ce que c'est que la luxure, ne lui r�pondez pas en rigolant : � Nous le savons mieux que vous ! ï¿½

Le jour de votre premi�re communion, si une dame s'�crie en vous voyant : � Est-elle jolie ! On dirait une petite mari�e ! ï¿½ ne r�pondez pas : � II ne me manque que la fleur d'oranger. ï¿½ La r�plique serait jug�e leste.

Si vous sucez un monsieur avant de partir communier, gardez-vous bien d'avaler le foutre : vous ne seriez plus � jeun, comme il faut que vous le soyez.

En vous agenouillant � la table sainte, n'invitez pas tout bas votre petite voisine � coucher avec vous dans l'apr�s-midi.

Pendant le sermon, si le pr�dicateur para�t croire � la � puret� des jeunes filles chr�tiennes ï¿½, ne vous mettez pas � pouffer de rire.

Si vous baisez l'apr�s-midi dans une �glise de campagne, ne vous lavez pas le cul dans le b�nitier. Loin de purifier votre p�ch�, vous l'aggraveriez au contraire.

� CONFESSE

Si votre confesseur vous demande combien de fois vous vous �tes pollu�e, ne lui r�pondez pas : � Et vous ? ï¿½

Ne vous branlez pas dans le confessionnal pour �tre absoute aussit�t apr�s.

Quand vous racontez toutes vos cochonneries au bon pr�tre qui vous �coute, ne lui demandez pas si �a le fait bander.

Si vous vous confessez chez votre directeur, ne lui demandez jamais de vous laisser prendre sa pine pour mieux lui expliquer ce que vous faites aux gar�ons ; et ne lui montrez pas non plus votre con pour mieux lui expliquer ce que vous faites aux filles.

Si votre directeur prend l'habitude de vous baiser, de vous enculer ou de vous d�charger dans la bouche, avant de vous absoudre de cela et du reste, gardez-le comme amant si vous le trouvez beau, mais prenez un autre confesseur. Au point de vue canonique, le premier est insuffisant.

AU MUS�E

Ne grimpez pas sur les socles des statues antiques pour vous servir de leurs organes virils. II ne faut pas toucher aux objets expos�s ; ni avec la main, ni avec le cul.

Ne crayonnez pas des boucles noires sur le pubis des V�nus nues. Si l'artiste repr�sente la d�esse sans poils, c'est que V�nus se rasait la motte.

Ne demandez pas au gardien de salle pourquoi l'hermaphrodite a des couilles et des t�tons. Cette question n'est pas de sa comp�tence.

AUX CHAMPS-�LYS�ES

Si vous avez d�j� des nichons, ne vous d�couvrez pas � droite et � gauche pour donner le sein � votre poup�e. Cela est permis aux nourrices, mais non aux petites filles.

N'achetez pas une baguette de cerceau pour vous la planter dans le con devant tout le monde. Faites cela chez vous.

N'entrez pas dans les urinoirs pour voir pisser les messieurs.

Si un vieux satyre vous montre son membre au d�tour d'une all�e, vous n'�tes nullement oblig�e de lui montrer votre petit con par �change de courtoisie.

Quand vous venez de baiser dans un massif en plein jour, ne vous lavez pas le cul dans le bassin du Rond-Point. Cela vous ferait remarquer.

DANS LA RUE

Donner dix sous � un pauvre parce qu'il n'a pas de pain, c'est parfait ; mais lui sucer la queue parce qu'il n'a pas de ma�tresse, ce serait trop : on n'y est nullement oblig�.

Si vous avez envie de coucher avec un monsieur qui passe, ne le lui demandez pas vous-m�me. Faites-lui parler par votre bonne.

Ne vous faites jamais fourrer une lance d'arrosage dans les parties naturelles. Ces instruments-l� �jaculent trop fort pour votre petite capacit�.

Si vous apercevez, le long d'un trottoir, un �talon violemment amoureux, n'avancez pas la main pour le soulager. Cela n'est pas dans les usages.

Dans une foule compacte, si une main myst�rieuse vient vous t�ter le cul, �cartez franchement les cuisses pour donner des facilit�s.

Ne dessinez pas des pines sur les murs, m�me si vous avez un r�el talent de dessinatrice.

Ne sucez pas les messieurs dans les pissoti�res avant une heure du matin.

DANS LES BOUTIQUES

Si vous vous faites gougnotter par une vendeuse du Louvre dans un salon d'essayage, ne hurlez pas que vous jouissez, cela ferait un scandale affreux.

En sortant des cabinets inodores, ne demandez pas une r�duction sous pr�texte que vous n'avez fait que vous masturber.

N'entrez jamais dans un bordel pour demander une tribade quand vous n'avez pas vingt francs sur vous.

S'il vous manque un peu de monnaie pour payer votre acquisition, ne proposez pas au marchand de le sucer pour le surplus, surtout si sa femme vous �coute.

N'entrez pas chez un coiffeur de dames en lui demandant effront�ment de vous friser les poils du cul.

N'envoyez pas votre godmich� � la merci�re pour y faire poser des rubans.

AU TH��TRE

Ne mettez pas la main sur le pantalon de votre voisin pour voir si le ballet le fait bander.

Si vous remarquez qu'une danseuse a les cheveux blonds et les aisselles noires, ne demandez pas tout haut pourquoi.

Ne dites pas non plus tout haut : � C'est cette grande-brune l� qui couche avec papa ! ï¿½ Surtout si madame votre m�re vous accompagne.

M�me si vous avez des renseignements complets sur les talents de la troupe, ne dites pas pour toute la loge : � Celle-l� suce comme une pompe ; elle tue qui elle veut ; et celle d'� c�t�, elle marche par le cul. ï¿½

Si vous entendez, dans la pi�ce, des fac�ties un peu risqu�es, des allusions, des �-peu-pr�s, ne les expliquez pas aux grandes personnes, m�me si les grandes personnes ont l'air de ne pas comprendre.

Ne demandez pas non plus pourquoi le beau t�nor n'enfile pas la soprano qui chante tout le temps comme si elle mouillait. Cela ne se fait gu�re sur la sc�ne.

Si le r�le de l'amant est tenu par une femme travestie, ne le hurlez pas � travers le th��tre : � Sale gousse ! Rince ta langue ! Ousqu'est ton godmich� ? ï¿½ et d'autres phrases impertinentes que le public n'entendrait pas sans protestations.

� LA MER

En passant aupr�s d'un monsieur qui se baigne, ne l'empoignez pas par les couilles, quelques facilit�s qu'offre son costume � vos attouchements. Ne vous branlez pas en faisant la planche, �a se verrait.

Au bain, ne demandez pas aux personnes pr�sentes la permission de faire pipi. Faites-le sans autorisation.

Autant que possible, ne vous enfermez pas avec un monsieur dans votre cabine de bain. Entrez-y plut�t avec une jeune fille, qui vous fera minette aussi bien, si ce n'est pas mieux, et ne vous compromettra pas.

Si vous �crivez des obsc�nit�s sur les cloisons de votre cabine, ne les signez pas du nom de la dame qui vous a pr�c�d�e.

Quand, par un interstice des planches, vous apercevez dans la cabine voisine une dame qui se croit seule et qui se branle, ne frappez pas � la cloison en lui demandant � si �a va venir ï¿½. Au lieu de l'encourager, vous la troubleriez.

Si un monsieur vous demande pourquoi vous ne prenez pas de bain, ne r�pondez pas : � J'ai mes r�gles. ï¿½

� L'H�TEL, EN VOYAGE

Ne sonnez pas le ma�tre d'h�tel � onze heures du soir pour lui demander une banane. � cette heure-l�, demandez une bougie.

Ne demandez pas � la direction si la bonne sait faire minette. Interrogez-la vous-m�me.

Ne vous mettez pas � la fen�tre pour appeler les passants, m�me si vous avez grande envie de baiser, et personne pour vous satisfaire.

Vous pouvez regarder par le trou de la serrure pour savoir pourquoi votre maman s'enferme toute la journ�e avec un jeune homme que vous ne connaissez pas, mais gardez-vous de lui crier : � Hardi, maman ! �a vient, �a vient ! ï¿½ Au lieu de l'exciter vous apporteriez un trouble regrettable � ses occupations.

Si par le m�me subterfuge vous surprenez dans une chambre un touriste s'amusant avec une bonne de l'h�tel, il est mutile de le crier dans l'escalier pour avertir la directrice qui, certainement, ne s'en soucie pas.

� LA CAMPAGNE

Ne faites pas annoncer par le tambour de la commune que vous avez perdu votre pucelage. L'homme qui l'a trouv� ne vous le rendra pas.

Rencontr�e dans un lieu d�sert par un chemineau qui vous empoigne, laissez-vous baiser tout de suite. C'est le plus s�r moyen de ne pas �tre viol�e.

Ne branlez pas sept ou huit petits paysans dans un verre pour boire le foutre avec du sucre. Cela vous donnerait mauvaise r�putation dans le pays.

Devant le jardinier qui arrose la terre pour y faire pousser le gazon, ne vous arrosez pas la motte pour vous faire pousser des poils. II rirait de votre na�vet�.

DEVOIRS ENVERS LE PROCHAIN

P�n�trez-vous de cette v�rit� que toutes les personnes pr�sentes, quels que soient leur sexe et leur �ge, ont la secr�te envie de se faire sucer par vous, mais que la plupart n'oseront pas l'exprimer.

Respectez donc d'abord l'hypocrisie humaine que l'on appelle aussi vertu, et ne dites jamais � un monsieur devant quinze personnes : � Montre-moi ta pine, tu verras ma fente. ï¿½ II ne vous montrerait certainement pas sa pine.

Si au contraire vous vous arrangez pour �tre toute seule avec lui, dans un lieu o� il soit certain de n'�tre surpris par personne, non seulement il vous montrera sa pine, mais il ne s'opposera pas � ce que vous la suciez.

La plupart des conseils qui suivent d�rivent des principes pr�c�dents.

DEVOIRS ENVERS VOTRE P�RE

Si monsieur votre p�re vous dit d'une voix furieuse : � Tu n'es plus ma fille ! ï¿½ ne lui r�pondez pas en rigolant : � II y a longtemps que je le savais ! ï¿½

Quand monsieur votre p�re se pr�sente dans la soci�t� qui vous entoure, ne dites pas : � Voil� le cocu ! ï¿½ ou, si vous le dites, dites-le tout bas.

Si vous buvez un verre de bi�re dans le billard de votre papa, vous ferez mal ; et si vous pissez dedans pour qu'on ne s'en aper�oive pas, vous ne ferez qu'aggraver votre faute.

Si vous vous asseyez sur la cuisse gauche de monsieur votre p�re, ne vous frottez pas le cul sur sa pine pour le faire bander, � moins que vous ne soyez seule avec lui.

Si monsieur votre p�re vous prie de le sucer, ne dites pas �tourdiment que sa pine sent le con de la bonne. II pourrait se demander d'o� vient que vous reconnaissiez cette odeur-l�.

Si monsieur votre p�re vous conduit au bordel pour vous faire gougnotter par des putains habiles, ne donnez pas votre adresse � toutes ces demoiselles pour �changer des cartes postales. Une petite fille du monde ne doit aller au bordel que dans le plus strict incognito.

Si vous �tes en train de vous branler quand votre p�re entre dans votre chambre, arr�tez-vous : c'est plus convenable.

Si monsieur votre p�re daigne �jaculer quelquefois dans votre petite bouche, acceptez cela les yeux baiss�s, et comme un grand honneur dont vous n'�tes pas digne. Surtout n'allez pas ensuite vous en vanter comme une sotte � l'oreille de votre maman.

DEVOIRS ENVERS VOTRE M�RE

N'appelez jamais votre m�re : � Vieille vache ! Rouchie de pissoti�re ! Gougnotte � putains ! Foireuse de foutre ! V�role ambulante ! etc. ï¿½ Ce sont l� des expressions qu'il faut laisser au vulgaire.

Ne lui dites jamais non plus : � Je t'emmerde ! Va te faire enculer ! Je te chie dans la gueule ! ï¿½

Et surtout ne lui dites pas : � Tu me sors du cul ! ï¿½ puisque c'est vous au contraire qui sortez du sien.

Le soir, quand madame votre m�re vient vous border dans votre lit, attendez pour vous branler qu'elle ait quitt� la chambre.

Si madame votre m�re vous demande qui vous aimez mieux embrasser, ne r�pondez pas : � C'est le cul de la bonne. ï¿½

Quand vous allez chez celui de vos amants qui a l'habitude de vous enculer, ne vous fardez pas le trou du cul dans le cabinet de toilette de madame votre m�re, avec le b�ton de rouge qui lui sert pour les l�vres.

Ne ceignez pas un godmich� pour enfiler madame votre m�re avant qu'elle vous en prie.

N'offrez pas � votre maman de jouer un r�le, si petit qu'il soit, dans ses volupt�s conjugales. Attendez qu'elle vous le propose.

DEVOIRS ENVERS VOTRE FR�RE

Rien n'est plus vilain qu'une petite fille qui regarde bander son fr�re et ne fait rien pour le soulager.

Branlez votre fr�re dans son lit ; mais pas dans le v�tre. Cela vous compromettrait.

Quand vous venez de sucer votre fr�re, ne crachez pas le foutre � la figure de votre institutrice. Si elle allait se plaindre, cela ferait des histoires.

La plupart des petites filles se font d�puceler par leur fr�re, ce qui offre moins d'inconv�nients que l'intervention d'un �tranger. Si votre fr�re vous monte dessus � trois heures du matin et vous plante gentiment sa pine dans le cul, ne lui r�pondez pas que vous avez sommeil.

DEVOIRS ENVERS VOTRE SOEUR

Les jours o� mademoiselle votre soeur ne voit ni son amant ni sa tribade, mettez-lui poliment la main sous les jupes et demandez-lui si elle veut bien se contenter de vous.

Si elle r�pond qu'elle aime mieux se branler toute seule, retirez-vous discr�tement.

Quand mademoiselle votre soeur est en train de pisser, ne lui retirez pas le pot pour la faire pisser par terre ; ce serait une farce de mauvais go�t.

Lorsqu'elle est � genoux dans sa chemise de nuit et dit ses pri�res du soir, ne lui fourrez la langue dans le cul que si elle en exprime le d�sir.

Si vous trouvez un monsieur tout nu dans le lit de mademoiselle votre soeur, n'allez pas le dire tout bas � monsieur votre p�re. La visite n'est pas pour lui.

Si mademoiselle votre soeur a des poils sur la motte avant que vous n'en ayez vous-m�me, ne les lui arrachez pas sous pr�texte que c'est injuste.

Quand mademoiselle votre soeur part pour le bal, n'�crivez pas derri�re sa robe blanche : � Enculez-moi messieurs, s.v.p. ï¿½ Abstenez-vous de toute inscription de ce genre.

Pendant les fian�ailles, ne dites pas � votre futur beau-fr�re qu'elle a beaucoup de talent pour sucer la queue. Quoiqu'il doive profiter de ce talent intime, le fianc� ne l'apprendrait pas sans quelque mouvement d'humeur.

Si l'on vous demande ce que fait votre soeur dans sa chambre, ne r�pondez pas qu'elle se branle, m�me si vous �tes s�re de ce que vous dites.

Ne racontez � personne que mademoiselle votre soeur met son traversin entre ses cuisses, se frotte contre lui et l'appelle Gaston.

Si mademoiselle votre soeur se sert plusieurs fois de suite de votre godmich� sans vouloir vous le rendre, n'allez pas vous plaindre � vos parents. Ne comptez pas non plus sur leur esprit de justice, les jours o� elle refuse de vous faire minette. Dans les deux cas, vous seriez fouett�e.

Ne vous moquez pas de mademoiselle votre soeur, si elle ne veut pas se faire enculer. Une jeune fille du monde est absolument libre de ne donner qu'un trou � ses amoureux.

Quand votre grande soeur en chemise est � genoux sur le prie-Dieu, ne lui faites pas minette par-derri�re, cela lui donnerait des distractions.

DEVOIRS ENVERS DIEU

Tous les soirs, avant de vous branler, faites votre pri�re � genoux.

Admirez la bont� de Dieu qui donne � chaque petite fille un con pour y plonger toutes les pines du monde, et qui, pour varier les plaisirs, vous permet de remplacer la pine par la langue, la langue par le doigt, le con par le cul, et le cul par la bouche.

Remerciez-le d'avoir cr�� les carottes pour les petites filles, les bananes pour les jouvencelles, les aubergines pour les jeunes m�res, et les betteraves pour les dames m�res.

B�nissez-le d'avoir mis en vous le d�sir de d�charger et cr�� mille moyens pour en arriver l�.

Si vous d�sirez un amant, demandez-le-lui, il vous le donnera. Si c'est une gougnotte qu'il vous faut, dites-le-lui sans fausse honte. Dieu lit dans votre coeur. Vous ne sauriez le tromper.

Ne priez pas quand vous �tes toute nue. Mettez une chemise de nuit, ne la relevez ni par-devant ni par-derri�re devant les personnes pr�sentes. Si vous portez un godmich� en �rection sur voire motte, retirez-le. De m�me si vous l'avez dans le cul.

Pendant que vous priez � genoux, si quelqu'un profite de cette position pour essayer de vous enculer, ne vous pr�tez pas � cette inconvenance.

Avant d'aller communier, si vous sucez quelqu'un n'avalez pas le foutre, vous ne seriez plus � jeun. Mais vous pouvez en boire le vendredi. Le foutre, pas plus que le lait, n'est consid�r� comme un aliment gras.

Quelques jeunes filles trop surveill�es ach�tent une petite Sainte Vierge en ivoire poli et s'en servent comme d'un godmich�. C'est un usage condamn� par l'�glise.

Par contre, vous pouvez vous servir d'un cierge � cet effet, pourvu que le cierge ne soit pas b�ni.

AVEC L'AMANT DE SA M�RE

Quand une petite fille a devin� quel est le bon ami de sa maman, elle ne doit, sous aucun pr�texte, aller le dire � son papa.

Ne d�signez jamais � l'amant de votre m�re une jeune fille qui se branle pour lui, surtout si cette jeune fille, c'est vous.

Si l'amant arrive en avance et madame votre m�re vous prie de faire attendre, faites-le bander, mais ne le sucez pas.

Elle ne doit pas non plus, � l'heure o� sa m�re revient du rendez-vous, lui demander si c'�tait bon, combien de fois elle l'a fait, si le monsieur bandait bien, etc. Ces questions ne m�riteraient que le fouet.

II lui est �galement interdit de prendre � part le bien-aim� pour lui demander : � D�chargez-vous dedans ? Est-elle bien cochonne ? Suce-t-elle gentiment ? Avale-t-elle le foutre ? Se fait-elle enculer ? ï¿½, etc.

Ni surtout pour lui dire : � Papa a bais� maman la nuit derni�re. C'est ma bonne qui me l'a dit. ï¿½ Cette information ne serait pas accueillie avec plaisir.

Si vous savez que votre m�re attend son amant chez elle, ne vous cachez pas sous le lit, surtout pour sortir en faisant : � Boum ! c'est moi ! ï¿½ pendant qu'on jouit dans sa bouche. Vous seriez capable de la faire �trangler.

Ne choisissez pas non plus cet instant pour entrer brusquement dans la chambre en criant : � Voil� papa ! ï¿½ lorsque vous savez tr�s bien que monsieur votre p�re est en voyage.

Si monsieur votre p�re est absent pour six mois ou un an, ne vous hasardez pas, un jour d'adult�re, � cacher l'injecteur de votre maman, de telle sorte qu'elle s'en aper�oive plus tard. Les plus graves cons�quences pourraient s'ensuivre, et la farce ne serait pas go�t�e.

Si vous d�couvrez que vous �tes la fille de l'amant et non du mari, n'appelez pas ce monsieur � papa ï¿½ devant vingt-cinq personnes.

C'est le mari de votre m�re que vous devez appeler papa. Et m�me, si vous �tes certaine de ne pas lui �tre unie par les liens du sang, ne lui dites pas � l'oreille : � Je peux bien te sucer, tu n'es pas mon p�re ! ï¿½ La fin de la phrase d�truirait tout ce que les premiers mots auraient de vraiment aimable.

Si une visite se pr�sente quand votre m�re fait l'amour et si l'on vous charge d'aller r�pondre : � Maman est souffrante ï¿½, ne donnez pas de d�tails sur sa maladie. Si l'on vous demande : � Qu'est-ce qu'elle a ? ï¿½ ne r�pondez pas : � Une pine dans le cul. ï¿½

RUBRIQUE SP�CIALE POUR SE FAIRE D�PUCELER

� partir de l'�ge de huit ans, il n'est pas convenable qu'une petite fille soit encore pucelle, m�me si elle suce la pine depuis plusieurs ann�es.

Quand vous avez huit ans accomplis, si l'on vous demande votre pucelage, il faut le donner ; si on ne vous le demande pas, il faut l'offrir poliment.

Pour vous faire d�puceler, �tendez-vous au milieu du lit, �tez votre chemise ou tout au moins relevez-la jusqu'aux aisselles, �cartez les jambes et ouvrez � deux mains les l�vres du con.

Si le monsieur pr�f�re d'abord d�puceler vos petites fesses, pr�sentez-les imm�diatement : c'est � lui de choisir la voie qui lui pla�t.

Si votre d�pucelage a lieu sur l'herbe, ou sur un banc de jardin, ou dans une voiture, ou sur un si�ge de water-closets, ou dans la cave, sur un tonneau, ou dans le grenier sur une vieille caisse, ne vous plaignez pas d'�tre mal couch�e. On baise o� l'on peut.

Quand on vous aura d�pucel�e, gardez-vous bien d'aller le raconter � monsieur votre p�re. Cela ne se fait pas.

Ne le dites m�me � votre bonne que si elle a l'habitude de vous branler tous les soirs auquel cas elle risquerait de d�couvrir elle-m�me la trace du loup.

AVEC UN AMANT

Ayez tous les amants qu'il vous plaira, mais ne racontez pas aux jeunes ce que vous faites avec les vieux. Ni r�ciproquement.

N'oubliez pas de dire � s'il vous pla�t ï¿½ quand vous demandez une pine, ou de r�pondre � merci ï¿½ quand on vous la donne.

Quand vous �tes debout devant un monsieur qui bande au niveau de votre ceinture et se propose de vous enconner, montez sur un tabouret pour mettre votre petit con � la hauteur des circonstances.

En g�n�ral, cependant, placez-vous plut�t � genoux sur un fauteuil, relevez vos jupes sur le dos et ouvrez-vous les fesses avec les deux mains, de fa�on � pr�senter vos deux orifices entre lesquels le monsieur pourra choisir sa voie en toute libert�. C'est la posture la plus polie.

Si madame votre m�re vous accompagne chez votre amant, laissez-la baiser la premi�re, c'est l'usage ; et quand vous baiserez vous-m�me, faite-lui minette pour l'occuper.

Tant que vous serez impub�re, vous pourrez sans aucun danger faire l'amour avec les n�gres si les n�gres vous excitent ; mais d�s que vous aurez vos r�gles, priez vos amants noirs de vous enculer, car, si vous accouchiez d'un petit mul�tre, cela n'irait pas sans dommage pour votre renomm�e.

AVEC LES DOMESTIQUES

Si vous �tes une petite fille extr�mement baiseuse, si vous avez tout le temps la chemise pleine de foutre, et les draps couverts de taches, branlez un peu la bonne pour qu'elle ne dise rien.

Ne sucez jamais le valet de chambre en pr�sence de la cuisini�re. Elle serait jalouse et vous d�noncerait.

En montant dans l'automobile de vos parents, n'embrassez pas le chauffeur dans le cou, m�me si vous lui �tes reconnaissante de ce qu'il vient de vous baiser six fois.

Ne vous plaignez pas � madame votre m�re de ce que la nouvelle bonne ne veut pas vous faire minette. Faites-la chasser sous un autre pr�texte.

N'enculez pas de force la femme de chambre avec un manche � balai. Vous pourriez lui faire tr�s mal.

Quand votre bonne anglaise est endormie, ne lui coupez pas les poils pour vous faire des moustaches blondes.

Si la cuisini�re veut bien vous laisser examiner sa connasse dans tous les d�tails, ne fourrez pas dedans du poil � gratter.

Si vous surprenez la fille de cuisine en train de se branler avec le rouleau � p�tes, ne le r�p�tez pas � madame votre m�re. Quand la pauvre fille est en chaleur, elle prend ce qu'elle a sous la main.

Ne faites pas feuille de rose � vos domestiques. C'est un service que vous pouvez leur demander mais qu'il est plus convenable de ne pas leur rendre.

N'entrez jamais � l'office en relevant vos jupes jusqu'� la ceinture et en criant : � Pinnez-moi donc tous ! ï¿½ Ces gens n'auraient plus de respect pour vous.

Quelle que soit la v�nalit� du valet de chambre qui vous enfile, ne lui donnez pas un bijou de madame votre m�re, chaque fois qu'il montera sur vous.

N'exigez pas d'une femme de chambre qu'elle vous fasse minette plus de deux fois par jour. II ne faut pas fatiguer les domestiques.

Quand vous venez de sucer quelqu'un, n'allez pas � la cuisine pour cracher le foutre dans la marmite. Cela vous ferait mal juger par les domestiques.

AVEC M. LE PR�SIDENT DE LA R�PUBLIQUE

Appel�e � l'honneur de r�citer un compliment devant le Pr�sident de la R�publique, ne lui dites pas � l'oreille quand il vous embrasse : � Viens chez maman, je te ferai bander. ï¿½

Si m�me vous le reconnaissez pour un vieil habitu� de la maison clandestine o� vous prostituez votre petite bouche, ne l'appelez pas � gros b�b� ï¿½ devant sa maison militaire.

Ne l'appelez pas non plus � vieux satyre ï¿½ en lui r�clamant cent mille francs de chantage pour prix de votre discr�tion.

Si, par contre, il vous fait enlever secr�tement, et se pr�cipite sur votre derri�re pour assouvir sa lubricit�, rien ne vous oblige � vous laisser violer par le chef de l'�tat.

Si, de votre plein gr�, vous couchez avec lui, et s'il vous prie de lui faire pipi dans la bouche, ne lui objectez pas que cet acte serait indigne du respect que vous lui devez. Il conna�t le protocole mieux que vous.

Vous pouvez demander � M. le Pr�sident de la R�publique une m�che de ses cheveux pour vous rappeler ses faveurs, mais il serait indiscret de lui couper la pine pour la conserver en souvenir de lui.

Si au cours d'une vadrouille nocturne, vous rencontrez le Pr�sident de la R�publique compl�tement saoul, tomb� dans le ruisseau, faites-le reconduire � l'�lys�e avec les honneurs dus � son titre.

Si M. le Pr�sident de la R�publique venait � mourir subitement pendant que vous t�tez son foutre, vous pouvez raconter l'histoire � tout le monde : on ne vous poursuivra pas. Il y a des pr�c�dents.

POUR SUCER

Ne dites jamais � un homme du monde : � Faut-il vous la sucer ? ï¿½ Ce sont les petites filles des rues qui s'expriment ainsi. Dites tout bas, et � l'oreille : � Voulez-vous ma bouche ? ï¿½

Si c'est un monsieur que vous n'avez jamais suc�, ne vous livrez pas � des l�cheries savantes tout le long de la pine et derri�re les couilles. li aurait mauvaise opinion de votre pass�.

Prenez modestement la pine dans la bouche, en baissant les yeux. Sucez lentement. �cartez les dents pour ne pas mordre et serrez les l�vres pour ne pas baver.

Quand le monsieur est sur le point de jouir, ne vous interrompez pas pour lui demander des nouvelles de sa m�re, m�me si vous avez oubli� de le faire en son temps.

Si vous �tes couch�e avec un monsieur que vous connaissez tr�s bien et que vous faites d�charger pour la vingti�me fois, vous pouvez alors sans inconv�nient lui sucer la peau des couilles et lui fourrer la langue dans le cul par mani�re de pr�ambule ; mais laissez-lui croire qu'il est le seul � qui vous accordiez ces petites complaisances.

Si le monsieur d�bande entre vos l�vres, n'en accusez pas la faiblesse de ses moyens, mais votre propre inexp�rience.

S'il meurt, commencez par reboutonner son pantalon avant d'appeler la bonne, et ne racontez jamais dans quelles circonstances il a rendu son �me � Dieu.

AU LIT AVEC UNE AMIE

D�s que vous �tes couch�e avec une amie, mettez-lui la main au con ; n'attendez pas qu'elle vous en prie.

Ne vous moquez pas d'une jeune fille parce qu'elle est encore pucelle. II y a des infortun�es qui n'ont jamais fait bander personne.

Souvenez-vous que dans la position dite � 69 ï¿½ la place d'honneur est r�serv�e � la personne couch�e. Une petite fille doit toujours occuper la place de dessus.

Si votre amie s'y prenait mal pour agiter sa langue au point o� elle vous touche, il serait du dernier mauvais go�t de lui pisser � la figure dans un acc�s de m�contentement.

Quand vous �teignez la lumi�re en disant � votre compagne : � Laissez-moi vous appeler Arthur ï¿½, ne vous dissimulez pas que vous lui faites une confidence.

Ne faites pas honte � une jeune fille qui vient d'ex�cuter sur le trou de votre cul ses plus savantes feuilles de rose. Elle l'a fait certainement dans une bonne intention.

AU LIT AVEC UN VIEUX MONSIEUR

Si des revers de fortune obligent vos parents � vous prostituer avant l'�ge l�gal, montrez-vous digne de la confiance qu'ils vous accordent et prouvez-leur qu'ils n'ont pas eu tort de vanter vos jeunes talents.

Enferm�e avec un vieillard, ne vous d�shabillez pas tout de suite. Laissez-le fouiller sous vos jupes et glisser lui-m�me ses v�n�rables doigts jusqu'� la partie de votre corps qui l'int�resse le plus.

N'abusez pas des titres honorifiques en parlant � votre protecteur. Excellence, Monseigneur, monsieur le Vice-Pr�sident du S�nat sont des expressions qu'il vaut mieux laisser de c�t�. Bien plus, ne craignez pas de l'appeler : Cochon ! Petit salop ! Grand Polisson ! Ces gros mots prononc�s avec un petit sourire seront toujours bien accueillis.

Dans toute circonstance, tourner le dos � un vieillard est une attitude consid�r�e comme impolie. Cependant une petite fille nue qui pr�sente ses fesses � un vieux marcheur est s�re de n'�tre pas grond�e.

Si le monsieur vous pose des questions sur vos moeurs, sachez les pr�senter comme pires qu'elles ne sont. Affirmez par exemple que vous vous masturbez quatre ou cinq fois par jour, m�me si vos habitudes n'en comportent qu'une, et que vous pourl�chez tous les soirs le clitoris de madame votre m�re, m�me si vous savez bien qu'elle pr�f�re votre amant.

NE DITES PAS... DITES...

Ne dites pas : � Mon con. ï¿½ Dites : � Mon coeur. ï¿½

Ne dites pas : � J'ai envie de baiser. ï¿½ Dites : � Je suis nerveuse. ï¿½

Ne dites pas : � Je viens de jouir comme une folle. ï¿½ Dites : � Je me sens un peu fatigu�e. ï¿½

Ne dites pas : � Je vais me branler. ï¿½ Dites : � Je vais revenir. ï¿½

Ne dites pas : � Quand j'aurai du poil au cul. ï¿½ Dites : � Quand je serai grande. ï¿½

Ne dites pas : � J'aime mieux la langue que la queue. ï¿½ Dites : � Je n'aime que les plaisirs d�licats. ï¿½

Ne dites pas : � Entre mes repas je ne bois que du foutre. ï¿½ Dites : � J'ai un r�gime sp�cial. ï¿½

Ne dites pas : � J'ai douze godmich�s dans mon tiroir. ï¿½ Dites : � Je ne m'ennuie jamais toute seule. ï¿½

Ne dites pas : � Les romans honn�tes m'emmerdent. ï¿½ Dites : � Je voudrais quelque chose d'int�ressant � lire. ï¿½

Ne dites pas : � Elle jouit comme une jument qui pisse. ï¿½ Dites : � C'est une exalt�e. ï¿½

Ne dites pas : � Quand on lui montre une pine, elle se f�che. ï¿½ Dites : � C'est une originale. ï¿½

Ne dites pas : � C'est une fille qui se branle � en crever. ï¿½ Dites : � C'est une sentimentale. ï¿½

Ne dites pas : � C'est la plus grande putain de la terre. ï¿½ Dites : � C'est la meilleure fille du monde. ï¿½

Ne dites pas : � Elle se laisse enculer par tous ceux qui lui font minette. ï¿½ Dites : � Elle est un peu flirteuse. ï¿½

Ne dites pas : � C'est une gougnotte enrag�e. ï¿½ Dites : � Elle n'est pas flirteuse du tout. ï¿½

Ne dites pas : � Je l'ai vue baiser par les deux trous. ï¿½ Dites : � C'est une �clectique. ï¿½

Ne dites pas : � Il bande comme un cheval. ï¿½ Dites : � C'est un jeune homme accompli. ï¿½

Ne dites pas : � Sa pine est trop grosse pour ma bouche. ï¿½ Dites : � Je me sens bien petite fille quand je cause avec lui. ï¿½

Ne dites pas : � Il a joui dans ma gueule et moi sur la sienne. ï¿½ Dites : � Nous avons �chang� quelques impressions. ï¿½

Ne dites pas : � Quand on le suce, il d�charge tout de suite. ï¿½ Dites : � Il est primesautier. ï¿½

Ne dites pas : � II tire trois coups sans d�conner. ï¿½ Dites : � Il a le caract�re tr�s ferme. ï¿½

Ne dites pas : � II baise tr�s bien les petites filles, mais il ne sait pas les enculer. ï¿½ Dites : � C'est un simple. ï¿½

�vitez les comparaisons risqu�es. Ne dites pas : � Dur comme une pine, rond comme une couille, mouill� comme ma fente, sal� comme du foutre, pas plus gros que mon petit bouton ï¿½, et autres expressions qui ne sont pas admises par le dictionnaire de l'Acad�mie.


Texte �rotique de Pierre Lou�s, Manuel de civilit� pour les petites filles � l'usage des maisons d'�ducation, �d. Simon Kra, Paris, 1926.