ENCUL�ES

Pierre Lou�s
Journal �rotique
(1892-1907)

Fille moiti� putain, moiti� maquerelle. Basse prostitution, en cheveux.

N'avait jamais �t� encul�e. Elle a consenti avec appr�hension, mais elle a litt�ralement hurl� � l'instant de la p�n�tration. Malgr� tous ses efforts pour se d�gager, j'ai r�ussi, mais � grand'peine. Elle m'a jur� qu'elle ne recommencerait plus jamais.

*

Marcelle

Petite femme brune, parlant vite.

La plus complaisante et la plus docile qu'on puisse r�ver. Il n'y en a pas que j'aie encul�e plus souvent ni dans des positions plus vari�es.

Elle se pr�pare seulement avec un peu de mousse de savon, ce qui rend l'introduction rapide sans trop adoucir le frottement.

Une fois, avant de lui faire ce qu'elle �tait habitu�e � souffrir chaque fois, je lui ai fourr� tout un godmich� dans le trou du cul, en introduisant mes doigts dans le con pour saisir le godmich� � l'int�rieur.

*

D�cembre 1892

Dans un bordel de l'endroit.

Fille jeune, entr�e depuis peu et dispos�e � tout apprendre.

J'ai eu certainement le pucelage de son cul. L'ann�e suivante la tenanci�re me l'a rappel� en me revoyant. La fille lui en avait fait la confidence. Apr�s moi, elle l'a accord� � tout le monde.

Je la revois, petite et brune, tr�s paysanne.

*

Jeanne ( ?)

Belle fille brune, tr�s poilue jusqu'au tour de l'anus et dans le sillon. Environ vingt ans.

S'est fait enculer sans difficult�, � genoux sur son lit.

C'est une de celles avec qui j'ai eu le plus de plaisir � le faire.

*

Fille courte et brune, assez grasse.

La maquerelle m'avait pr�venu qu'elle se laissait enculer, mais ne lui avait pas dit quelle me pr�venait.

Quand j'ai fait la proposition, la fille s'est �cri�e :
 Ben, t'es bien tomb� ! je suis justement pour �a !

Elle avait dit cette phrase avec tant d'entrain que j'ai song� � passer toute la nuit avec elle ; mais apr�s l'acte je suis parti.

Perdue de vue.

*

Affreuse fille, vieille et laide, mais grande. Avait d� �tre belle.

Tout � fait habitu�e � l'acte. Respectueuse et ob�issante ; ne demandant ni pr�cautions ni �gards.

Malgr� sa vieillesse, je l'ai prise trois fois comme pis-aller. Elle m'int�ressait par son abjection.

*

Mathilde

Grande femme forte et brune.

Je suis retourn� six ou sept fois avec elle et l'ai encul�e � chaque visite.

Elle s'y pr�tait, mais avait l'anus assez sensible et une fois m'a montr� que je l'avais fait saigner.

*

Courte et grasse. Pas bien.

Je l'ai prise comme pis-aller, un jour o� j'�tais all� voir Mathilde et o� j'ai appris que celle-ci �tait partie.

Sur ma demande elle s'est couch�e sur le dos en travers du lit et a relev� les cuisses en me pr�sentant au bord son trou du cul par-dessous. Pendant l'acte elle se plaignait beaucoup que cela lui faisait mal.

*

Marie

Fille tr�s jeune, 15 ou 16 ans, et jolie, mais de la plus basse prostitution, en cheveux, sous les ponts.

Tout � fait habitu�e � la sodomie, elle se l'est fait faire en plein air sous le quai, vers 11h du soir, sans difficult�. Co�t : 5 F.

*

Fille blonde, mollasse, maussade et endormie.

Est assez habitu�e � se faire enculer. Les deux premi�res fois o� je l'ai vue, elle s'�tait noy� tout le sillon des fesses dans de la vaseline. La troisi�me fois j'ai obtenu qu'elle n'y m�t qu'un peu de savon.

� ma visite pr�c�dente, peut-�tre � cause de l'exc�s de vaseline, je l'avais lim�e pendant plus de cinq minutes sans aboutir.

*

1896
Mariquita

�norme maquerelle ob�se, qui fournissait des petites filles chez elle. Aussi grande que grosse. 40 ans environ.

Un jour o� elle n'avait personne, elle s'est offerte � remplacer ses petites clientes. J'ai accept� � condition que ce f�t en cul. Elle m'a r�pondu :
 Por el culito ? si quieres.

Je l'ai fait, mais avec une certaine peine, d'abord parce qu'elle s'y pr�tait mal et ensuite � cause de l'�normit� de ses fesses.

Quelques jours plus tard, elle a fait devant moi une s�ance de tribadie extraordinaire avec une fille enceinte au 9�me mois, toutes deux nues. Je n'ai jamais rien vu de plus singulier. Il n'y a pas eu de faux-semblant, leurs cons �taient tout baign�s de jouissance apr�s l'acte. La fille enceinte m'a suc� � la fin.

*

Fille assez grande. Cheveux ch�tain fonc�. Environ 22 ans.

Elle m'a raccroch� devant sa porte. J'ai refus�. Alors elle m'a retenu en m'offrant tout ce que je voudrais, m�me sa bouche. Je lui ai demand� ses fesses, elle m'a r�pondu oui, sans h�siter.

Entr�e avec moi dans sa chambre au rez-de-chauss�e, elle m'a avou� qu'elle ne l'avait jamais fait encore, mais qu'elle voulait bien le faire, qu'il ne fallait pas m'en aller, qu'elle s'y prendrait le mieux qu'elle pourrait, etc.

Je l'ai fait enti�rement d�shabiller. Elle �tait assez bien, de corps et de visage. Je l'ai sodomis�e sans autre aide que de la salive, et elle a support� cela courageusement, sans plainte, bien que cela par�t lui faire assez mal.

*

C'�tait dans un petit bordel du plus bas �tage.

J'avais essay� pendant un quart d'heure d'enculer une esp�ce de bonne qui disait toujours qu'elle voulait bien, et qui hurlait chaque fois que je faisais une tentative.

On m'a fait venir alors une autre femme, petite, les yeux tr�s vifs, habitu�e � ce genre de complaisances et qui m'a pr�sent� son cul au bord du lit en s'�cartant les fesses elle-m�me avec une impudeur extraordinaire. Je l'ai encul�e une fois et je ne suis pas revenu.

*

Affreuse fille, presque contrefaite. Je l'ai encul�e au bord du lit avec un certain d�go�t. Elle paraissait souffrir.

*

vers 1895
Violette

Assez jolie n�gresse.

Fine et souple, mince de taille, avec la croupe forte et charnue.

Peau tr�s noire, poils courts et cr�pus, dispos�s par petites touffes rases comme chez les n�gresses de race pure.

Quand je lui ai demand� de l'enculer elle y a consenti d'un air soumis et m'a laiss� faire sans aucune r�sistance. C'est la premi�re n�gresse que j'ai encul�e.

*

Fille insignifiante et laide, encul�e sur le bord de son lit.

*

avril 1898

Grande nubienne � peau fonc�e, belle de corps et bien faite mais borgne.

Comme je passais avant le coucher du soleil dans la rue des prostitu�es, o� il n'y avait gu�re que deux ou trois filles sur les portes, elle a vu que je refusais les autres, et alors, elle s'est gaiement tap� sur la fesse droite en me disant :
 Ta' ala ! Fi' tisi !

Je l'ai suivie. Elle paraissait au comble de la joie d'avoir arr�t� quelqu'un. Sa maison n'�tait qu'une petite cour sans toit, avec un abri dans le fond. Son grabat �tait � la belle �toile. Elle s'est plac�e devant, en retroussant sa tunique bleue, et m'a pr�sent� le cul sans se mouiller.

C'est, je crois, la premi�re fille que j'ai encul�e ainsi, en plein air. Je me souviens d'y �tre all� profond�ment.

Je lui ai donn� ensuite une pi�ce de 20 piastres (5 f). Elle est sortie sautant de joie et brandissant la pi�ce pour la montrer � ses camarades.

*

Femme brune, mince, tr�s passionn�e.

La sodomie lui faisait mal mais excitait son imagination.

Elle y a consenti � condition que je la masturbe avant et pendant l'acte. Son clitoris bandait d'ailleurs de toute sa force pendant que j'entrais dans son derri�re.

*

Fernande

Elle a un tout petit trou du cul rose, dont la teinte ne se d�tache pas du reste, mais on y rentre n�anmoins.
 Tu sais, dit-elle, c'est en cachette de la patronne.

*

� France ï¿½

Belle fille, grande, jeune, jouisseuse et tr�s putain. Se vante d'�tre � la plus putain de la maison ï¿½.

Je l'ai revue trois fois. Elle se fait enculer en fermant les yeux et en se mordant la l�vre comme en jouissance, et elle aime � tout ce qui est cochon ï¿½.

Deux fois je l'ai encul�e � genoux sur son lit, et une fois s'asseyant sur moi couch�. S'y est tr�s bien prise.

Elle est brune, avec beaucoup de poils.

En 1906 j'ai appris qu'elle avait quitt� Rouen pour Paris. �tait alors, para�t-il, dans une maison de rendez-vous de la rue de l'Arcade.

*

Lucienne

Bretonne, plut�t grasse. Cheveux ch�tains. Visage rond.

Souriante. Des t�tons et des fesses. Type de servante d'auberge, bonne fille.

Elle doit �tre la femme que j'ai encul�e le plus souvent (25 � 30 fois). S'y pr�tait sans aucune r�sistance. Il �tait entendu que je la prenais toujours par l�.

Se laissait mettre dans toutes les positions devant le lit, debout, � genoux sur le lit, couch�e sur le dos et les jambes relev�es, couch�e sur le c�t�, etc. Une fois s'est encul�e en s'asseyant sur moi couch�, et me tournant le dos.

Devenue poitrinaire, elle est morte en 1906.

*

Ancienne actrice de la troupe Fr�d�ric Achard. 40 ans (moins ?)

Prise comme pis-aller, un soir o� Lucienne �tait sortie.

Une des rares femmes qui ait consenti � se faire enculer en pr�sence d'une camarade. La camarade, beaucoup plus jeune et jolie, ne dissimulait pas son d�go�t de voir une femme se laisser faire des choses pareilles.

Autant que je me rappelle, l'acte a eu lieu debout sur le lit, pendant que les deux filles se gougnottaient.

*

Marcelle

Mince, t�te � la Botticelli ; assez jolie. 30 � 32 ans. Seins passables. Fesses petites. L'air vicieux ; ou plut�t l'air d'une fille sp�cialiste pour amants vicieux.

Je l'ai encul�e 12 ou 15 fois au moins, presque toujours debout au bord du lit. Se laissait faire sans r�sistance.

Une fois, j'ai commenc� � la branler pendant l'acte et je lui ai demand� si elle voulait jouir. M'a dit que oui, qu'elle en avait envie. � d�charg� sinc�rement apr�s deux ou trois minutes de masturbation et sodomie ensemble.

*

Fille jeune, cheveux blonds ch�tains, l'air gentil.

Mise comme une modiste, en canotier, corsage clair et jupe plus fonc�e, mais faisant le m�tier.

Je l'ai trouv�e vers minuit au coin de la rue St-Denis et de la rue des Lombards, rentrant chez elle.

Jamais on ne l'avait sodomis�e. Elle a d'abord un peu h�sit�, puis, en �change d'une promesse de dix francs, elle y a consenti. Nous �tions dans une chambre d'h�tel borgne de la rue St-Denis ; elle s'est plac�e debout devant le lit, en se penchant, et m'a laiss� faire sans trop se plaindre.

*

Fernande Chabanel

Maigre, rousse, tr�s vicieuse. 18 ans.

C'est la jeune fille la plus mouill�e que j'aie jamais connue. Sit�t qu'on lui prenait le con, on en avait plein la main.

Aimait tellement le postillon que je lui ai propos� de l'enculer. H�sita d'abord, puis se laissa persuader par l'exemple des mod�les de q.q. photos obsc�nes.

Apr�s le premier essai qui r�ussit bien, j'ai recommenc� 12 ou 15 fois (savon). Elle se pla�ait toujours couch�e de c�t� au bord du lit et moi debout.

Avec elle je pr�f�rais la sodomie, parce que sa bouche �tait si petite qu'elle me faisait mal avec ses dents ; d'ailleurs elle su�ait mal et au contraire se faisait enculer tr�s bien.

*

Lydia

Grosse fille brune, complaisante.

Encul�e une fois au bord d'un lit � rideaux, chambre du rez-de-chauss�e.

M'a donn� sa carte en me demandant de revenir.

*

Nina

De Buenos-Ayres. Tr�s brune de cheveux, de poils et de peau. Assez grasse, forte cambrure des reins. Type d'Am�ricaine espagnole. Pr�tend pourtant �tre Hongroise et n�e � Budapest, quoiqu'�lev�e � Buenos-Ayres depuis son enfance. Se nommerait Rosa Simon.

�lev�e depuis l'�ge de 12 ans dans un bordel de petites filles � Buenos-Ayres. Dit que dans cette ville, il y a beaucoup de bordels de fillettes impub�res, 10 ans, 11 ans, etc. ; maisons non reconnues officiellement mais que la police tol�re. Il y en a entre autre Calle Floridas. Ces petites sont pour la plupart vierges et font seulement ce qu'on appelle � hacer una mamada ï¿½ ou plus cr�ment � chupar lo' cojone' ï¿½.

Dit qu'� Buenos-Ayres � casi todas las mujeres (de burdel) joden por el culo ï¿½, que rien n'est plus fr�quent ni plus ordinaire. Pourtant, elle, Nina, s'y pr�te mal et je n'ai jamais r�ussi compl�tement avec elle. Si je la mets dans cette s�rie o� je ne comprends que des filles vraiment encul�es, c'est � cause des d�tails qui pr�c�dent.

*

Marcelle

Amusante petite putain de Paris, ex-actrice ou figurante aux Folies-Berg�re ; a �t� en tourn�e � New-York et au Caire, o� elle a quitt� le th��tre pour la maison de rendez-vous.

20 ans environ. Cheveux ch�tains. Corps allong�, sans hanches. Fesses petites.

Bavarde, gaie, absolument sans pudeur ; se penche toute nue par la fen�tre ouverte en plein jour pour appeler la bonne.

N'avait jamais �t� encul�e. S'y est pr�t�e la troisi�me fois que je l'ai vue, avec appr�hension et curiosit�. Bien r�ussi.

Comme, la fois suivante, je r�ussissais moins bien et m'en plaignais apr�s, elle m'a dit � Mais il faut m'engueuler ! Quand tu vois que je fais des mani�res, vas-y tout de m�me, dis-moi : Je ne te paierai pas ! Faudra bien que je marche. ï¿½ Et elle rit.

Le d�pucelage de ses fesses a �t� pour elle un �v�nement. Pendant cinq minutes apr�s elle r�p�tait en hochant la t�te � Eh ben !... Eh ben !... j' l'ai eu l' cul cass� !... je ne pourrai plus dire... ï¿½

*

Carmen
(portait sur le Rempart un autre nom que j'ai oubli�.)

Grande et grosse fille de 28 � 30 ans, brune, gros t�tons, grosses fesses.

Elle est b�te et insupportablement bavarde, parlant sans cesse � voix tr�s haute. Aimable comme une provinciale, trouvant toujours qu'on ne reste pas assez longtemps, qu'on ne vient pas assez souvent, etc. J'ai rarement vu une putain plus vache que cette fille. Elle ferait tout ce qu'on voudrait et devant qui voudrait.

Je l'ai encul�e plus de quinze fois, toujours en plein jour ou � peine vers le soir. Elle se place g�n�ralement � quatre pattes sur le lit et donne son cul comme un simple con, apr�s l'avoir l�g�rement vaselin�.

*

L�a

Jeune blonde ; taille moyenne. Beaucoup d'entrain.

N�e � Brest, dans le quartier voisin de la grande rue aux bordels.

Raconte gaiement que quand elle �tait petite, elle regardait avec admiration les beaux peignoirs de soie des putains qu'elle entrevoyait par les portes. Elle n'imaginait rien de plus tentant que cette existence-l�. � Il y avait une femme qu'on appelait "L�a ! L�a !" je trouvais �a joli c' nom-l�. Alors c'est comme �a qu' j' m'ai fait app'ler L�a et que j' suis devenue putain. ï¿½ Elle rit aux �clats.

C'est au bordel de la Rochelle qu'elle s'est trouv�e �tre la camarade de la grosse Carmen (celle de la fiche pr�c�dente) qui lui a conseill� de la remplacer � Bayonne.

J'ai encul� cette L�a au moins douze fois en 1906. Elle s'y pr�tait tr�s naturellement, mais plus volontiers debout au bord du lit. Une fois pourtant je le lui ai fait en la couchant sur le dos, les cuisses �cart�es.

*

Marie

Petite putain douce et docile, 24 ans, mais paraissant 18. Borgne ou louche.

Aimait bien mieux se faire enculer que de sucer. Pas forte sur les positions. Se placerait comme on voudrait. Je la mettais ordinairement debout au bord du lit. Je l'ai encul�e sept ou huit fois, peut-�tre davantage.

Au bout de deux mois elle � quitt� la ville pour aller � faire la campagne ï¿½, c'est-�-dire les auberges des environs ; d'abord � Cuers. Je sais peu de chose sur cette prostitution des campagnes dans le Midi.