Note: This story was dynamically reformatted for online reading convenience. Jolen, prononcez 'JOLAINE', est le premier texte écrit par Théophane. Il a été arrangé un peu par mes soins mais il garde son caractère spontané. Ecrit en quelques jours, pendant les congés scolaires de Noel 2016, j'espère qu'il saura ravire les lecteurs qui ont apprécié mes propres textes, dont notamment le livre "Théophane" publié en 2014. Bonne lecture. Merci d'envoyer vos retours et questions à : svetlana.vassilianova (at) unseen.is <--Remplacez (at) par @ Style d'histoire : Fb12 JOLEN En descendant du train, je m'assurai que Jolen n'avait pas oublié son sac à dos et son violon. Agé de douze ans, il était tête en l'air, comme bien souvent les adolescents de son ge. De nombreux voyageurs étaient sur le quai et je tenais Jolen bien par la main pour ne pas nous perdre dans la cohue. Pendant le trajet en taxi, je pensai à la journée du lendemain. Jolen devait participer à une audition importante, et à laquelle, en tant que professeure particulier de violon, je l'avais inscrit depuis longue date. Jolen avait perdu son père alors qu'il n'avait que cinq ans. Sa mère s'occupait de ce fils unique de manière très convenable. Elle s'était, hélas, fait une entorse la semaine précédent le départ. Très embêtée, elle m'avait appelée pour annuler la participation de son fils. Il me semblait injuste pour le jeune garçon, au regard de toutes les répétitions auxquelles il avait participé, de louper cet audition importante. Je lui proposai alors de m'occuper de son fils et de l'accompagner. La maman trouva ce geste fort sympathique et accepta aussitôt. Arrivés à l'hôtel, nous nous dirige mes vers l'accueil. - Bonjour Monsieur, je suis Madame V., j'ai réservé deux chambres pour deux nuits. - Oui, un instant je vous prie, Madame, je regarde. ... - Oui, je vois votre nom, Madame. Mais il y a un petit souci. Je commençais à angoisser, surtout que nous étions fatigués l'un et l'autre par le trajet. - Je ne vois qu'une chambre. Oui, c'est bien cela, il n'y a qu'une seule chambre non-fumeur, réservée à votre nom, Madame. - Mais Monsieur, voilà deux mois que j'ai réservé ces deux chambres, ce n'est pas possible quand même ! - Je suis désolé, Madame, d'autant plus que toutes les autres chambres sont occupées. Il y a une manifestation au parc des expositions et notre établissement est complet. Je regardais Jolen, puis commençais à rougir en pensant à cette situation confuse. - Eh mais Madame, comment on va faire ? Demanda le garçon - Je... je, euh la chambre réservée, elle est comment, Monsieur ? - Il y a un grand lit, Madame, et un canapé également. - Bon..., ben. Répondis-je en regardant le petit. Bon en fait, nous n'avons pas vraiment le choix. Nous allons nous arranger et prendre cette chambre. En montant l'escalier, je maudissais cet hôtel qui chamboulait tous mes plans. J'avais réservé une chambre pour Jolen et sa maman, et une seconde pour moi. Et voilà, qu'il n'y en avait plus que la moitié. Nous entr mes dans la pièce. La chambre était claire, agréable. Au moins, je n'ai pas choisi un hôtel minable et douteux. Le lit avait l'air confortable. Quant au canapé, il était idéal pour regarder la télévision, mais pour y passer une nuit, ce serait une autre affaire. Moi qui aimais mon confort, c'était raté ! - Madame, vous préférez dormir à droite ou à gauche ? - Je, je, comment ça, Jolen ? Répondis-je un peu abasourdie par la question. - Bah oui madame, d'habitude vous dormez à droite ou à gauche dans votre lit ? - Je pense que je vais plutôt dormir dans le canapé Jolen, ce sera préférable. - Vous vous rendez compte, madame, avec un canapé comme cela, demain, vous serez cassée en deux ! À nouveau, je regardai le canapé et je reconnaissais alors que Jolen n'avait pas entièrement tort. - Euh, tu sais Jolen, que je n'ai pas le droit de dormir avec un de mes élèves, tu sais. C'est strictement interdit ! - Oui peut-être Madame, mais vous croyez que la police regarde avec qui dorment les clients de cet hôtel ? Je souris de la remarque pertinente de l'enfant de douze ans. - Tu te rends compte si cela se savait ? Je peux aller direct en prison, Jolen, tu te rends compte ? - Bah Madame, on n'est pas obligés de le raconter à tout le monde. Et comme cela, demain, vous serez en pleine forme, tout comme moi. - Bon euh d'accord Jolen, mais jure-moi que tu n'en parleras jamais à personne, jamais !? - C'est juré, madame. Ce sera notre secret à tous les deux ! Malgré cette situation gênante, je regrettais à moitié ce loupé au niveau des chambres. Le côté plutôt secret de la chose me plaisait même assez en fait. Dormir dans le même lit qu'un gamin de douze ans, me perturbait un peu. J'espérais qu'il n'en parle à personne et encore moins à sa maman qu'il appellerait dans la soirée. - Bon, euh Jolen, d'habitude, je dors à droite. - D'accord Madame, alors je dormirai à gauche ! J'étais effarée du tac au tac de ce gamin. Mes pensées étaient alors très loin de l'audition du lendemain ! - Bon, tu vas filer à la douche, puis au lit. Moi, je prendrai la mienne ensuite. Je commençais à défaire mon sac pour ranger mes affaires dans l'armoire. Ce faisant, j'observais Jolen, du coin de l'œil, qui se préparait pour la douche. - Madame, Madame ! - Quoi, Jolen ? - Madame, venez voir, je crois qu'il n'y a pas de rideau ni de porte à la douche ! Je me levais aussitôt, persuadée que le garçon avait mal vu comment se fermait la douche. Effectivement, il y avait bien une tringle au-dessus de la douche mais aucun rideau. Je jetai un coup d'œil dans les armoires. Rien. Je devins écarlate en pensant que j'avais ma douche à prendre ensuite, indispensable après ce voyage éprouvant. Je commençais à bafouiller un peu. - Je, je, bon euh tu la prends quand même mais t che de ne pas mettre de l'eau partout ! - Mais euh, Madame, vous vous allez me voir tout nu ?! L'adolescent me regardait, tout aussi rouge que moi - Je ne regarderai pas, promis ! Je me plongeai alors dans une revue achetée avant de partir. Mon esprit était ailleurs, je n'arrivais pas à me concentrer sur ma lecture. Malgré moi, je surveillais discrètement Jolen. Je ne le trouvais pas très grand pour son ge. Mince mais pas maigre, les cheveux ch tains, un peu en fouillis, son visage était d'une symétrie parfaite et ses yeux d'un joli vert émeraude. J'admirais discrètement le spectacle qui m'était donné. Mes pensées allèrent se perdre sur son corps imberbe. << Il ne doit pas encore avoir de poils non plus sur son sexe > pensai-je au plus profond. << Tu es folle, d'avoir de telles pensées sur un enfant de cet ge ! Tu es vraiment folle, ma pauvre !" Jolen se retrouva rapidement torse nu. Il n'avait bien entendu aucun poil sur le torse. Ses petits muscles fins, absolument adaptés à ce corps gracile, me donnèrent une petite bouffée de chaleur. Je le trouvai vraiment très mignon. Je tentai de reprendre mes esprits et de me concentrer à nouveau sur ma lecture, mais je ne pouvais quitter la scène des yeux. Il fit glisser son short et son slip en même temps. (A suivre...)